Le Queyras

Il se cache dans les Alpes, bien au Sud, protégé par les Ecrins d’un côté et l’Italie de l’autre. Depuis la vallée de la Durance, tu pourras le rejoindre en empruntant courageusement la route des gorges du Guil. En son cœur sauvage, tu trouveras les trésors d’un Parc naturel régional faits de dialogue entre Hommes et Nature.

Accueilli-e à bras ouverts dans ses sept villages, tu penseras « tiens quel chaleureux occitan », dépaysé-e par l’accent chantant de ses habitants. Et tu prendras plaisir à explorer ses quatre vallées colorées. Ses mélézins illuminés d’automne, son retour d’Est étourdissant d’hiver, te laisseront époustouflé. Tu le verras en miroir dans ses lacs d’été et infini depuis ses sommets. Au printemps, laisse-le te bercer dans ses verts alpages et déguste au réveil tout ce qu’il a à te proposer… Cet « il » est une île. Cette île s’appelle « Queyras ». Viens le rencontrer.

L’automne s’installe. Les mélèzes revêtent leurs couleurs flamboyantes. Et bientôt, randonneurs, VTTistes et autres troupeaux fouleront le doux tapis laissé par leurs aiguilles. Dans les villages, cette essence fleurit dans les chalets, les fustes et les rosaces, un savoir-faire millénaire sans cesse renouvelé. Et si ce bois te chauffe l’hiver, c’est pour être mieux saisi par le blanc scintillant du dehors. Raquettes, spatules, luges et chiens de traineaux, le panel des activités n’en finit pas de te surprendre. Cascadeur des glaces, tu voudras absolument revenir voir l’eau ruisseler au printemps. Une farandole de parfums vient remplir les paniers des cueilleurs, les ruches des apiculteurs et les caves à fromages. Sans oublier le skieur qui continue de glisser même le printemps venu. Puis l’été et la puissance de ses torrents qui anime le kayakiste ou celle des thermiques pour le parapentiste. Et toi ? A quelle sauce l’aimes-tu ce pays ?