Parapente CeillacParapente Ceillac
©Parapente Ceillac |G Vallot

Vol libre

Une danse entre les courants

Voir la montagne d’en haut et survoler nos vallées en parapente ou en planeur, c’est une sensation inoubliable, une expérience unique à couper le souffle. Alors ça te tente de jouer les aigles ?

Ascenseur vers le septième ciel

Ce ciel est aussi réputé pour son aérologie. Le site de Ceillac en parapente et l’aérodrome de St Crépin pour le planeur et l’aviation légère attirent des amateurs de l’Europe entière. Des dernières neiges printanières aux premières de l’automne, la brise venue de Provence se combine aux thermiques locaux pour t’offrir un des plus fameux ascenseurs vers le 7ème ciel. Dans le Guillestrois et dans le Queyras, « ça vole presque tous les jours » s’enthousiasment les écoles de l’air qui t’accueillent pour un baptême inoubliable.

En l’air, il se passe quoi ? Mais mon ami, en parapente, tu vas découvrir la plus belle concentration de massifs des Alpes du Sud : Viso, Ecrins, Mercantour… Et en planeur, en fonction du temps de vol consacré, c’est carrément de la Méditerranée au Cervin que tu vas kiffer.

Les décos

Ça kite sauf sur les crêtes

Passionné-e de snowkite, tu rides pentes et crêtes toute la sainte journée entre ciel et neige ? Col Agnel, crêtes de la Blanche ou de l’Izoard pourront être tes terrains d’expression favoris. Tu sais sans doute que les montagnes en général et celles du Queyras en particulier sont le dernier refuge d’espèces à tout le moins gravement menacées, parfois en voie d’extinction. Or, l’hiver – imagines-toi à leur place – dérangement égale fuite, fuite égale épuisement. Parfois blanc comme neige, tel le lagopède, cette petite poule arctique « fragilissime », les habitants des crêtes et des sous-bois sont invisibles pour le joyeux kiter euphorique totalement inconscient des dégâts qu’il cause. Alors que faire ? Eviter les crêtes qui sont l’habitat typique du lagopède.

Résultat : une petite frustration pour une grande cause !

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