Chiens De Troupeaux QueyrasChiens De Troupeaux Queyras
©Chiens De Troupeaux Queyras
Le chien de protectionRencontre fortuite

Chiens de troupeaux

Chiens de berger
et chiens de protection des troupeaux


En balade dans le Guillestrois ou le Queyras, tu croiseras peut-être un chien de protection
. Discret mais vigilant, il veille sur les troupeaux face aux prédateurs. Sa présence rappelle l’équilibre entre pastoralisme et nature sauvage, typique de nos vallées de montagne. Restons calme et tranquille, continuons doucement notre chemin, essayons la cohabitation sereine à la montagne.

chiens de protection quel comportement adopté ?

Que faire si je me retrouve devant un patou aggresif ?

Pourquoi le patou peut te sembler agressif ?

Le patou ou tout autre chien de protection n’est pas éduqué pour être un chien de compagnie. Il vit en permanence avec le troupeau et le défend comme s’il en faisait partie. Il n’a pas été dressé pour attaquer, mais pour dissuader. Sa stratégie repose sur l’intimidation : grognements, aboiements, et parfois approche rapide, museau en avant. C’est impressionnant, mais rarement dangereux… à condition de ne pas le provoquer. Contrairement aux chiens de conduite (parfois appelés chien de berger), les chiens de conduite peuvent souvent sembler agressifs.

Son comportement dépend de plusieurs choses : ta position par rapport au troupeau, la présence d’autres chiens avec toi, ou encore ta gestuelle. Le chien de protection évalue la menace. Si tu l’aides à comprendre que tu es juste de passage, tout se passe bien.

Rencontre du troisième type

Que faire si un patou s'approche ?

Si tu es avec un chien

La règle est ici différente que celle préconisée pour la rencontre de chien en ville. Même si ton chien est pacifique, sa simple présence peut être perçue comme un risque pour le troupeau par les chiens de protection des troupeaux.

La règle, il n’y en a qu’une, le tenir court en laisse.

Voici nos conseils pour que la rencontre se passe (relativement) bien, malgré les aboiements impressionnants
  • Ton calme, ton meilleur ami

    Même si ton cœur s’accélère, il faut éviter les gestes brusques ou les cris. Le patou réagit à l’agitation.

  • Eviter son regard, car ce sera vécu comme un Oeil pour oeil, dents pour dents !

    Soutenir le regard, dans le langage canin, c’est perçu comme un défi. Mieux vaut baisser légèrement la tête ou regarder ailleurs.

  • Contourner le troupeau, lorsque c'est possible

    La meilleure option reste le contournement du troupeau, sans courir et sans agitation. Si le tracé du sentier ne le permet pas, ralentis. Certains chiens pourraient même venir au contact pour te sentir, c’est leur moyen de savoir qui tu es. Dans ce cas, laisse le faire, ce sera le meilleur moyen de vite le voir repartir.

  • Parfois, le contact est inévitable

    Comme énoncé au dessus, certains chiens auront besoin de te scanner en te flairant. L’odorat est le sens privilégié du chien pour reconnaitre. Laisse le faire. Tu peux lui présenter doucement ton sac pour créer une distance entre vous.

    Si tu as très peur, évite de tourner le dos brusquement et glisse tes mains dans les poches car l’odeur de la peur en ait fortement dégagée.

  • Comment faire si un chien continue de nous suivre ?

    Cette situation est extrêmement rare.

    Si ce rare cas arrive, il faut poursuivre lentement ton chemin en t’éloignant du troupeau. Pas de hâte. Surtout n’essayes pas de l’effrayer ou de le repousser avec un bâton. Il risquerait de mal interpréter ton geste. Tu peux lui ordonner un « Au troupeau » sec, déterminé mais sans agressivité.

    Si tu as été victime d’agression, c’est-à-dire victime d’un pincement ou d’une morsure (pour rappel un aboiement n’est qu’un signal envoyé par le chien, autrement dit, un job bien fait de sa part), tu peux venir nous le témoigner dans l’un des offices de tourisme.

    Dans ce cas, le Parc naturel régional du Queyras et la gendarmerie seront informés. Le service médiation du Parc ira rencontrer le berger et tester le chien. Il est déjà arrivé à la suite d’un signalement, qu’un chien jugé dangereux soit retiré de l’alpage.

Ces chiens font partie intégrante du paysage pastoral de nos montagnes.

Leur mission ? Protéger les brebis des prédateurs, comme le loup. Pour eux, tout ce qui approche du troupeau est suspect : randonneurs, cyclistes, chiens de compagnie… Pas besoin d’avoir une cape rouge pour déclencher leur vigilance.