Chiens De Troupeaux QueyrasChiens De Troupeaux Queyras
©Chiens De Troupeaux Queyras

Chiens de troupeaux

Chiens de berger
et chiens de protection des troupeaux


En balade dans le Guillestrois ou le Queyras, tu croiseras peut-être un chien de protection
. Discret mais vigilant, il veille sur les troupeaux face aux prédateurs. Sa présence rappelle l’équilibre entre pastoralisme et nature sauvage, typique de nos vallées de montagne. Restons calme et tranquille, continuons doucement notre chemin, essayons la cohabitation sereine à la montagne.

Que faire si je me retrouve devant un patou énervé

chiens de protection quel comportement adopté ?

Pourquoi le patou peut sembler agressif ?

Le patou ou tout autre chien de protection n’est pas éduqué pour être un chien de compagnie. Il vit en permanence avec le troupeau et le défend comme s’il en faisait partie. Il n’a pas été dressé pour attaquer, mais pour dissuader. Sa stratégie repose sur l’intimidation : grognements, aboiements, et parfois approche rapide, museau en avant. C’est impressionnant, mais rarement dangereux… à condition de ne pas le provoquer. Contrairement aux chiens de berger les chiens de protection peuvent souvent sembler agressifs.

Son comportement dépend de plusieurs choses : ta position par rapport au troupeau, la présence d’autres chiens avec toi, ou encore ta gestuelle. Le chien de protection évalue la menace. Si tu l’aides à comprendre que tu es juste de passage, tout se passe bien.

Patou et autres chiens de protection dans les montagnes du Guillestrois et du Queyras

En randonnée dans le Guillestrois ou le Queyras, tu profites de l’air pur, des panoramas grandioses, du silence… Jusqu’à ce qu’un gros chien déboule au loin, aboyant dans ta direction. Il a l’air impressionnant, il fonce droit sur toi… pas de panique, tu viens de croiser un patou, le chien de protection des troupeaux !

Ces chiens font partie intégrante du paysage pastoral de nos montagnes. Leur mission ? Protéger les brebis des prédateurs, comme le loup. Pour eux, tout ce qui approche du troupeau est suspect : randonneurs, cyclistes, chiens de compagnie… Pas besoin d’avoir une cape rouge pour déclencher leur vigilance.

Alors, que faire si tu te retrouves face à un patou un peu trop zélé ? Ci-dessous quelques conseils pour comprendre son comportement et adopter la bonne attitude.

Les bons réflexes face à un chien de protection des troupeaux :

Si tu es avec un chien

Si tu es avec un chien, merci de le tenir en laisse courte. Même si il est pacifique, sa simple présence peut être mal perçue par les chiens de protection des troupeaux.

Et si le patou persiste ?

Il arrive, rarement, qu’un chien continue d’aboyer ou de te suivre. Dans ce cas, il faut poursuivre lentement ton chemin en t’éloignant du troupeau. Pas de hâte. Surtout n’essayes pas de l’effrayer ou de le repousser avec un bâton. Il risquerait de mal interpréter ton geste.

Si vraiment tu te sens en danger (ce qui reste exceptionnel), rebrousse chemin et signale ta rencontre à l’éleveur, au berger si tu l’aperçois, à l’office de tourisme ou au service de médiation du Parc régional du Queyras mediation@pnr-queyras.fr. Ces informations peuvent aider à mieux comprendre les comportements du chien et à adapter la signalétique ou les conseils sur les sentiers.

Pour préserver le territoire...

Chacun fait sa part

Pour une cohabitation sereine

J'adopte le bon comportement

Mieux comprendre pour mieux cohabiter

Les patous et autres chiens de protection ne sont pas là pour gâcher ta rando, bien au contraire. Ils participent à l’équilibre entre les activités humaines et la vie sauvage. En les comprenant, tu participes à cette cohabitation si particulière à nos montagnes.

Tu trouveras parfois des panneaux d’information au départ des itinéraires ou directement sur place : ils t’alertent de la présence de chiens de protection. Cartes interactive des zones de pâturage avec des chiens de protections.

  • Comment se comporter avec la faune sauvage ?

    Nos vallées sont l’habitat d’espèces présentes depuis des siècles ou réintroduite. Tous tes sens seront utiles pour les remarquer et les admirer. Tu es venu-e en montagne pour le calme et la sérénité des grands espaces ? 

    Sois l’hôte de cette faune sauvage pour en respecter l’habitat et la tranquillité, ainsi tu t’assureras d’un acteur du maintien de cette biodiversité.

  • Comment éviter les dérangements ?

    – En gardant tes distances, grâce à l’observation à la jumelle sans tenter un rapprochement. Le seflie c’est avec tes potes pas les marmottes.

    – Si tu viens à croiser leur route, il faut bien entendu, rester calme, sans mouvement brusque qui les encouragerait à fuir et consommer de l’énergie pour rien.

    – Tu viens de t’offrir un magnifique drone et tu rêves déjà de survoler crêtes et pics, accompagner les aigles royaux et les bouquetins ? Au-delà du fait qu’il te faudra une autorisation pour le faire voler, sache que cet appareil perturbe énormément les animaux, tant au niveau sonore que visuel.

Les chiens de protection des troupeaux
et les places à feu

bon à savoir pour les excursions en montagne

Localisation des zones de présence des chiens de protection dans le Queyras et le Guillestrois

Où sont les troupeaux en montagne ? Cette cartographie te présente les différents secteurs de pâturage avec les dates de présence des troupeaux ovins accompagnés de leurs chiens de protection. Ce zonage est réalisé à partir de calendriers de pâturage prévisionnels. Les dates sont indicatives et susceptibles de varier en fonction de divers aléas que les bergers ne peuvent pas anticiper (météo, disponibilité de la ressource en herbe, prédation…).

Carte des places à feu

Pas de feu, merci de d’utiliser un réchaud.
Une envie de faire du feu ? Tu peux utiliser les places à feu ! 

Carte des foyers aménagés (places à feu), normalisés et autorisés dans les Hautes-Alpes. Dans le Queyras et le Guillestrois, les places à feu racontent une histoire de convivialité et de traditions partagées. Ces espaces publics, parfois simples plateformes en pierre, parfois abrités sous un auvent, font partie intégrante du patrimoine local. Elles témoignent d’une vie de montagne solidaire, rythmée par les saisons et les moments de partage. Aujourd’hui, certaines de ces places à feu sont encore utilisées lors de fêtes locales ou de démonstrations, perpétuant les gestes d’autrefois.