Gravel : La ronde de Mont-Dauphin

Étanchez votre soif de curiosité en rejoignant ce patrimoine historique qu’est le Mont-Dauphin via la route vertigineuse du hameau de Gros ! Une balade parfaite au printemps, début de l’été ou à l’automne, la route n’étant guère protégée par le couvert forestier.

1 – Mont Dauphin
Depuis le grand parking, j’emprunte la route qui se dirige vers Eygliers, un village quelque peu isolé et charmant.

2 – en direction de la Rua d’Aval et du Coin
Dans le village, la petite route longe les maisons typiques. Elle grimpe et permet une belle vue sur Eygliers. Elle va sillonner les champs de coquelicots et les premiers arbrisseaux de la montagne. Je continue à grimper et longe un moment la falaise via la D37. La route devient de plus en plus étroite, les véhicules se croisent difficilement. Pour ma part, je profite de ma hauteur pour observer le point de vue vertigineux sur ma droite.

3 – Gros (point de retour)
Les pins sylvestres profitent de la clémence du climat haut-alpin pour monter en altitude. Ils sont les jalons pour atteindre « le hameau de Gros (1.385 m) » où se découvre un autre univers, avec cette lumière plus vive, typique du Briançonnais qui annonce les Alpes de Haute Provence. La route vertigineuse en balcon rejoint le hameau, offrant une vue plongeante sur le Guillestrois. Si son exposition plein sud offre en hiver à ses habitants beaucoup de lumière, en été la chaleur accablante leur impose sans doute de fermer les perciennes et les volets.

4 – Font d’Eygliers
Au retour, je suis la même route jusqu’à l’approche d’Eygliers. Dans une épingle, je prends une route à gauche (route des Blancs) et je poursuis la descente vers le Guil, la porte vers un monde à part. Les routes dessinées en blanc sur la carte Michelin tournoient et donnent l’impression de s’égarer. Je traverse ces champs ou ces villages qui furent vidés de leur population au XIXe siècle et qui renaissent aujourd’hui, devenant de belles demeures remarquablement restaurées comme celle du « Font d’Eygliers (1.015 m) ».

5 - Mont Dauphin
L’itinéraire continue à descendre vers Guillestre via une petite route peu fréquentée. La ville haute peut-être rejointe en traversant le « pont du Simoust (900 m) », un ouvrage d’art impressionnant, dominé par les gorges du Guil. Pour ma part, je longe la rivière pour me retrouver au pied de la forteresse de Mont-Dauphin que je rejoins via une des côtes les plus sévères. Les courtines, remparts et fossés ceinturent les petites maisons : Vauban avait imaginé une vraie ville. Bâtie pour s’opposer à l’ennemi, la place forte est restée intacte et a défié le temps.

Possibilité de remplir sa gourde à la fontaine de Gros, en contrebas de l’église.
Evitez les heures chaudes des mois de juillet et d’août, la balade offrant peu de zones ombragées.

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