Gravel : Au plus près des étoiles

Dans les Alpes, il est rare de pouvoir grimper à vélo à près de 3.000 mètres d’altitude ! Et une piste magnifique, caracolant dans les alpages et la caillasse, permet de rejoindre l’observatoire situé au cœur de la haute montagne. En cette journée d’automne, le spectacle est grandiose.

1 – La Chalp
Dès le départ à La Chalp, l’ascension débute sur un chemin dans les pâturages et devient plus escarpé par la suite.

2 – Pont du Moulin
« Au Pont du Moulin » (1849 m), j’ai engrangé près de 100 m de dénivelé et au-dessus de moi je distingue les toits de Saint-Véran se détachant sous le ciel bleu et pur de la haute altitude.

3 – Le quartier du Raux- St Véran
Encore deux lacets et me voilà dans le centre historique : je passerai par « le quartier du Raux » (1920 m). A la sortie de Saint-Véran, le chemin empierré est aisé, roulant.

4 – La piste du pic Château Renard
Plus loin, une autre voie s’échappe vers la gauche : je l’emprunte pour rejoindre « la piste » (2232 m) du pic du Château Renard. Lors de mon passage, les pluies d’automne ont modifié la trace. Elles ont formé des ornières et une boue colle à mes pneus. En été, ce sont les orages qui pourraient ponctuer d’imprévu cet itinéraire haut perché.

5 – Bifurcation vers le col du Longet
Peu après « la bifurcation vers le col du Longet » (2640 m), le chemin se couvre peu à peu de neige : l’hiver a déjà établi ses quartiers en altitude. En cette fin octobre, à près de 3.000 mètres d’altitude, les conditions météo sont tourmentées là où se détachent les coupoles blanches de l’observatoire. En toute saison, le ballet de nuages offre un spectacle magnifique que doivent connaître les alpinistes, moi qui ne suis qu’un simple cycliste venu côtoyer ce monde minéral et austère. Je me sens à la fois si loin de la civilisation et si proche quand je vois en contrebas les minuscules maisons de Saint-Véran.

6- retour à Saint Véran
La journée est déjà bien avancée : la route du retour doit s’amorcer. Le vélo de gravel demande plus d’attention dans la descente. Les pneus accrochent mal et la fourche rigide ne pardonne pas les erreurs de trajectoire. Au retour au village, la petite route me mène en plein cœur de Saint-Véran ou Blanche-Froide, nommée ainsi après la Révolution française, un nom plus en adéquation avec les lieux que je viens de quitter…

Chemin lisse dominant l’Aigue Blanche, plus raviné pour la suite. Pensez à emporter des vêtements chauds
A parcourir plus spécifiquement en été où la piste devrait être plus sèche. Tenez compte du danger des orages qui éclatent généralement en fin de journée estivale. Partez assez tôt.

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